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Lisbonne, ville océane, est une magicienne où passé et présent vivent en harmonie.
Sa taille humaine la rend presque familière, il fait bon y déambuler, arpenter ses rues pavées en noir et blanc, dévaler ses escaliers et partir à l'assaut de ses collines. Le Tage sert de repère, sa ligne bleu gris qui parfois vire au doré, souligne le vert des jardins. A Lisbonne, le regard porte loin, les envies de voyages tenaillent. Mais c'est la ville elle-même qui est un voyage intérieur tant sont nombreuses les traces du glorieux passé des navigateurs.
Souvent le familier cède devant l'étrange : une architecture inconnue, un patio mauresque, des chevelures noires de jais et des fleurs exotiques. C'est le charme de Lisbonne.
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Elle possède tous les charmes, celui de la mer et de la montagne, celui des grands ports et des splendeurs architecturales, celui d'une vie trépidante, de quartiers populaires animés.
Dotée d'une forte identité catalane, Barcelone cultive l'esprit de tolérance. Ville accueillante à l'image de la rambla bordée de platanes centenaires, qui descend tranquillement vers la mer. Ville inquiète, toujours attirée par le prochain projet, l'ultime défi. Barcelone n'a de cesse de s'embellir et, dans sa constante rénovation, de se réinventer elle-même.
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Il est des lieux qui rassemblent.
Peu importe l'Etat dont ils dépendent, ils semblent appartenir au monde entier, à l'espèce humaine. Rome est de ceux-là, et c'est à cette richesse commune que des millions de femmes et d'hommes rendent hommage depuis toujours, en parlant de leur voyage comme d'un pèlerinage, d'un rallye à travers des siècles de génie artistique. La légende prétend que, si Rome s'effondre, le monde s'effondrera avec elle.
Souhaitons-lui donc de rester éternellement aussi vivante qu'aujourd'hui.
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Venise est une diva, Venise se donne en spectacle ! La ville entière est un conglomérat de palais qui affichent leurs ors, leurs marbres et leurs dentelles de pierre.
Cité unique, immuable depuis le Moyen Age ou presque. Ici, pas de voiture, mais des demeures gothiques, Renaissance ou baroques et des rues emplies d'eau, aigue-marine le jour, couleur encre au crépuscule. Un caprice d'architecte, un véritable musée à ciel ouvert et surtout une magistrale leçon d'histoire, avec un grand H. L'art de vivre à la vénitienne ? Un art subtil et envoûtant. A vous de le découvrir maintenant !.
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S'il est aujourd'hui une seule ville de légende au monde, alors c'est incontestablement celle-là.
New York ! Promesse de grandeur, de démesure, de réussite, de plaisir, d'évasion. aucune autre métropole, dans l'histoire récente, n'a cristallisé à ce point l'optimisme, les attentes et les espoirs. Aucune autre grande cité n'a érigé et entretenu sa propre image avec autant d'énergie, d'imagination, de passion. New York, c'est évidemment l'Amérique, mais c'est aussi plus que l'Amérique. Un monde en soi, un univers, presque une nation à part entière.
Vu d'ici, le monde paraît plus vaste, plus ouvert, plus proche. Et le futur y commence aujourd'hui même.
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Capitale aux dimensions humaines, Madrid relève aussi le défi de toute grande métropole culturelle, grâce à un savoir-vivre qui sait combiner convivialité et humanisme.
Reléguée longtemps au simple rang de centre administratif du royaume, elle est aujourd'hui une ville vivante où foisonne un certain esprit de liberté qui s'affirme avant tout la nuit. Pour l'amateur d'art comme pour le flâneur invétéré, Madrid est le lien indispensable entre les cultures du sud de l'Europe et de l'Amérique. Les Madrilènes ne renonceront jamais à leur style de vie bon vivant et généreux : une véritable bienvenue pour tout promeneur curieux.
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Clignotant de toutes les enseignes des Champs-Elysées, de tous les néons de Pigalle, reflétant tous les projecteurs de la Concorde, scintillante, et même de sa Tour Eiffel : Paris brille.
Coupée en deux par le ruban d'argent de la Seine, le fleuve est la frontière silencieuse entre la rive droite huppée et une rive gauche plus populaire. Paris a ses maxima et ses minima, ses profondeurs et ses altitudes. Mais le véritable souffle de Paris, c'est le Parisien. Toujours avant-gardiste, féru de mode, il invente les tendances. Paris intellectuel, Paris branché, Paris populaire. Paris aux mille visages, changeante en fonction du regard qu'on lui porte.
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Prague.
Le mot, déjà, avec le son " a " large, lent et majestueux, sonne comme une ouverture, un envol. Et fait venir des songes : une paisible rivière gardée de ponts de grès, de statues baroques, de palais, de tourelles et de dômes ; des places, des ruelles, des tavernes et des cafés où le pouls de la liberté se fait endiablé. Ce ne sont pas des clichés, seulement les réalités auxquelles la capitale tchèque, éternel " coeur agité de l'Europe ", a su rester fidèle.
Comme si elle vivait un éternel printemps, rejouant sans cesse sa révolution de velours.
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Au rythme de la musique, des promenades et de son humeur, vienne est une ville que l'on découvre au hasard des rencontres et des rues.
Souvenirs impériaux, gourmandises et valses ne sont pas les seuls attraits de la capitale autrichienne, qui réserve plus d'une surprise à celui qui sait ouvrir son coeur. conformiste et provinciale, vienne ? il n'en est rien ! au-delà des musées de la pesanteur du ring, laissez-vous séduire par les portails baroques, la simplicité d'une cour biedermeier, le médaillon orné de l'immeuble secession ou les volumes subtils de l'architecture contemporaine.
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Ville d'eau et de collines reposant telle une perle sur le Danube, Budapest l'insaisissable brouille les pistes.
Entre ville haute et ville basse, entre Orient et Occident, entre passé et modernité, entre l'élégance de ses façades et la chaleur de ses cafés. , la capitale hongroise cultive le sens du paradoxe et dévoile au visiteur ses multiples visages. On se rend à Budapest pour sa vie intellectuelle intense, ses musées, admirer son architecture aux riches influences ou profiter de ses nombreux bains, on y retourne parce qu'on a été séduit par la sympathie de ses habitants et une certaine douceur de vivre.
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Des plages qui s'étirent à l'infini, des petits ports où les barques colorées se balancent au gré du clapotis des vagues.
Ces images, aux allures de Grèce idéale, pourraient presque faire oublier que sous ses dehors rayonnants se cache une autre Crète, intime, secrète. Et tout aussi séduisante ! Dans cette île qui vit naître Zeus avant d'accueillir la civilisation minoenne, les vieux Crétois se retrouvent au kafeneio pour jouer au tavli encore chaussés des traditionnelles bottes et coiffés d'un foulard en filet noir ; les ruines dorment dans un silence révélateur et les monastères oubliés attendent que l'on pousse leurs portes.
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un pays oú les oranges mûrissent en décembre, oú les horloges indiquent une mauvaise heure pour tromper le diable et oú les autochtones promènent leur canari le dimanche, ne saurait être franchement mauvais ! l'archipel maltais a même beaucoup de bon, entre les pierres dorées de ses demeures princières, le lapin en sauce et le bleu d'une méditerranée dans laquelle se baigna la nymphe calypso.
comme un clin d'oeil, les britanniques lui ont abandonné leur cabines de téléphone rouge, les chevaliers de saint jean de jerusalem, eux, en ont fait un véritable musée.
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une couronne de montagnes, les plus hautes d'europe ; des lacs, les plus beaux d'italie, entourés de bourgs pittoresques ; le pô, majestueux, qui traverse la plaine fertile d'ouest en est.
et encore, les terres que la mer baigne. un voyage en italie du nord ne laisse jamais indifférent. c'est la rencontre de cités et de paysages d'une grande diversité, de lieux oú le temps semble s'écouler plus lentement et oú le rythme de vie est plus convivial ; mais c'est surtout la découverte d'une mosaïque de cultures qui fait tout le charme de l'italie.
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Mezzogiorno, c'est le bas de la botte, foulée négligemment par le bas de soie d'un Nord nouveau-riche.
Y poser son pied se mérite. Les rustiques Abbruzes qui font du toboggan jusqu'à l'Adriatique, la Calabre, farouche repli perché entre deux mers, la Basilicate, aux souterrains fantomatiques, le Molise, qui privilégie la solitude aux feux de la rampe, et le talon de la Pouille, qui prend l'eau avec ses ports grecs et ses stations balnéaires.
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Aussi petit qu'il soit, le Portugal concentre de multiples visages.
Les cinq régions qui le forment sont autant de pays marqués par des paysages, une culture, une gastronomie et un climat qui leur sont propres. Et c'est parce qu'elle se nourrit de chacun de ces caractères régionaux que l'identité portugaise affirme une personnalité riche et une place de plus en plus affirmée. Les voyageurs qui se rendent au Portugal sont attirés par la richesse culturelle d'un pays qui concentre autant de sites d'art et d'histoire, confortés dans leur choix par l'extrême gentillesse d'un peuple fier et rude, franc et aimable.
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Une île nature faite de rudes montagnes au relief torturé qui plongent abruptement dans la mer, de maquis odorant, de forêts alpines et de rivages enchanteurs, plus évocateurs de paradis lointains que de paysages méditerranéens.
La beauté de la Corse est surtout minérale, résultat d'un savant mélange composé par " dame Nature " entre la montagne et la mer, nappée d'une lumière irréelle. L'histoire n'y a pas laissé de grands monuments, mais il faut prendre le temps de découvrir ses villages en nid-d'aigle accrochés à leurs pitons vertigineux. Et rencontrer ainsi ses habitants, aussi rudes que leur terre natale, mais si attachants pour qui sait les apprivoiser.
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Les Alizés ont fait un miracle climatique en donnant aux îles Canaries un visage d'éternel printemps.
Parce que les cieux, la nuit, y sont plus clairs que partout ailleurs, parce que la luxuriante végétation se fend d'étroits sentiers tracés par les rares voyageurs, les îles ont su conserver et protéger leur patrimoine écologique, culturel et artisanal. Au nombre de sept, comme autant de péchés capitaux ou de merveilles du monde, elles parlent au visiteur toujours le même langage : celui du coeur.
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Des horizons de contes de fées, des donjons dentelés, des lumières filtrées, et des petites routes de courbes et de parfums qui courent à travers des rivières cristallines et des landes de toutes les bruyères : l'Ecosse n'est pas un pays, c'est un univers.
Poétique et secret, il est unique en Grande-Bretagne, en Europe, dans le monde. Au nord, des moutons trottinent d'un sabot de propriétaire sur des chaussées à voie unique. Au sud, des abbayes de pierre rose naissent entre boutiques à tweed et pêcheries à saumon. Avec la Chine et sa muraille, l'Ecosse est le seul pays dont la frontière soit marquée par un mur. Il date de la présence romaine. Ironie du sort pour une terre aussi hospitalière.
Fidèle à ses traditions et en pleine mutation, c'est maintenant qu'il faut la découvrir.
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L'Irlande préserve jalousement les bruyères violacées de ses collines, le vert ardent de ses prairies, la robe argentée de ses saumons, et ses habitants continuent à ne jamais rien prendre au sérieux.
Qu'ils en soient, à la fois, félicités et remerciés. Cette île-là a des vertus rassérénantes. De ses tonneaux de bière rousse à ses ruisseaux d'eau pure, elle conserve intacte sa joyeuse simplicité. À la fois nostalgique et dynamique, elle a le bon goût d'évoluer sans rien oublier. L'île jongle avec les plus anciennes mythologies d'Europe, mais on la connaît, d'abord et toujours, pour sa Guinness. C'est bon signe.
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À l'extrême nord de l'Europe, la Norvège devrait être le royaume des glaces.
Mais c'est sans compter avec le courant chaud du Gulf Stream, qui lèche sa côte fendue de centaines de fjords derrière lesquels pointent de majestueuses montagnes, y apportant la vie. Et puis il y a la lumière. D'une transparence cristalline que l'on ne trouve nulle part ailleurs, le ciel, où, chaque été, se joue le soleil de minuit, et l'hiver, les mystères de l'aurore boréale. Les hommes ont dû se contenter de la modeste pitance que cette nature surpuissante leur accordait.
De cette expérience, ils ont tiré une grande simplicité, établi une société solidaire et généreuse.
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