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« Le docteur Banks était retourné à ses formes lumineuses, qui ondulaient en volutes au fil de la balade de la souris sur son ventre. Elle avait pris quelques mesures, figeant l'image de temps en temps entre deux curseurs. « Combien de temps ? » avait demandé Hanna. Il était peut-être trop tôt. On pouvait encore se tromper. La grossesse était trop fragile, sinon. Peut-être cela s'était-il produit plusieurs fois, sans qu'elle le sache. Peut-être que ses règles si mal réglées n'en avaient pas toujours été. Mais cette fois, elle savait. Une fausse couche serait encore plus terrible. « Oh, il est bien installé, avait répondu le médecin qui devinait ses tourments. D'après les mesures, je dirai huit ou neuf semaines environ. Pas possible. » Entre deux vies, entre les souvenirs d'une liaison qu'elle tente d'étouffer à jamais et une existence à reconstruire à New York avec son mari, Hanna se cherche et tente d'avancer, de se raisonner, de contraindre son coeur... Or, le passé n'a que faire de nos résolutions et, pour Hanna, il ressurgira de la manière la plus inattendue... Et de nouveau, la jeune suivra les traces de Zelda Zonk, jusqu'à la révélation finale : Zelda était-elle Marilyn Monroe ?
Avec son écriture à fleur de peau, L. Peyrin nous restitue les tempêtes, silences, interrogations, renoncements... mais aussi aveuglements qui assaillent une héroïne moderne prise dans une crise amoureuse oppressante et délétère... Mené avec une belle perspicacité psychologique et un style proprement immersif, « Hanna », suite de « Zelda Zonk », donne à lire, sans parti pris, loin du politiquement correct, le cheminement d'une femme vers sa propre vérité... et de fait vers son propre bonheur...
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Les enquêtes de Cicéron Tome 3 : fallait pas écraser la vieille
Cicéron Angledroit
- Publibook
- 14 Octobre 2013
- 9782342013139
« Je veux juste que tu me retrouves la famille Elédan. Que tu me les situes. Je veux juste les empêcher de continuer leurs trafics. J'ai pas envie de m'en prendre à eux, ça me retomberait sur le nez, mais je veux juste leur pourrir leur bisness. Je ne tolère pas qu'ils s'en sortent et continuent de prospérer dans la région. Maria m'a souvent fait ton éloge. Elle m'a dit aussi que tu étais pote, c'est pas le terme qu'elle employait, avec le commissaire. Je voudrais que tu agisses de deux manières différentes et complémentaires. Un, que tu trouves où se planque Vaclav pour qu'on le gêne dans ses combines et, deux, que tu informes et influences les flics pour que de leur côté aussi ils le tannent. Tu vois, rien de bien illégal ni de très compliqué pour un détective comme toi. »
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Une jeune fille de Fontenay-le-Comte dans la tourmente révolutionnaire Tome 1
Claude Olivier Beaurain
- Publibook
- 23 Novembre 2018
- 9782342164275
« Quant à Françoise, celle-ci écoute aussi avec une grande attention ces propos fort politiques et s'efforce de comprendre, comme elle en a pris l'habitude, à la fois le sens de ces échanges et le monde particulier qui en est le lieu, celui du pouvoir, de la loi, des institutions du royaume. Sa vive intelligence et sa curiosité naturelle se conjuguent heureusement depuis le temps de son arrivée chez les Duchesne de Denant pour lui avoir permis d'acquérir très naturellement beaucoup plus qu'un "vernis" de connaissances dans les domaines qui sont quotidiennement abordés dans ce milieu de la grande bourgeoisie provinciale à Fontenay-le-Comte. » Orpheline vendéenne issue d'un milieu modeste, la jeune Françoise Gandriau devient à dix ans la servante de la plus jeune fille du baron Duchesne du Mesnil de Denant. Adolescente, elle aura la chance de pouvoir aller à l'école de l'Union chrétienne et de découvrir la douceur et la délicatesse des manières de la bourgeoisie. Alors qu'elle rêve de devenir enseignante, elle sera rattrapée par la tourmente de l'Histoire... S'étalant de 1782 jusqu'à la veille des États Généraux de 1789, ce premier volet retrace les espoirs de celle qu'on appellera « la petite Émigrée », avant que la guerre de Vendée ne la rattrape. À travers cette fresque ambitieuse, au plus près de la réalité historique, l'auteur entremêle le destin authentique d'une jeune fille de Fontenay-le-Comte à la chronique d'une époque en plein bouleversement. Dépeignant avec soin les prémices de la Révolution, porté par une recherche documentaire minutieuse, l'ouvrage de Claude Olivier Beaurain s'impose sans mal comme un livre de référence.
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1830. Transportées par une flotte imposante, les troupes de Charles X débarquent dans la Régence d'Alger. Deux frères jumeaux, Bernard et Beaudire, venus des bords de la Garonne, décident de suivre sur cette terre conquise aux Ottomans le jeune baron de Viannac pour y tenter avec lui l'aventure. Très vite, ils vont procéder à l'agrandissement ou à la construction des villes, au défrichement de la plaine de la Mitidja, tandis que l'armée doit affronter dans de rudes combats la résistance des populations locales que fédère avec talent l'émir Abdelkader. Peu à peu, les émigrants venus de France continuent d'affluer. Au fil des décennies ils côtoient, se mêlent, se lient et s'unissent à ceux, Arabes, Kabyles, Juifs et Koulouglis qui se trouvaient là avant la venue des Français tout comme à d'autres venus de tous les rivages de la Méditerranée. À travers ces chroniques de la « ville blanche », Didier Porot suit sur plus d'un siècle les destins parallèles de plusieurs familles des différentes communautés. Il dépeint leur trajectoire au temps des combats initiaux, de celui de la paix et des nombreuses révoltes mais surtout du drame qu'a été pour beaucoup la guerre d'indépendance. Au total il nous propose un roman choral pour une fresque ambitieuse, pleine de souffle et d'émotion, dans laquelle figurent des personnages aussi divers et complexes qu'attachants qui traverseront autant de drames que de bonheurs.
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Une nuit de février 1794, en pleine guerre de Vendée, le commandant Vautrain, invalide de guerre, amnésique, est séduit par une jeune et intrépide aventurière, Gaëlle Keradec. Il sera par la suite chargé par l'autorité militaire de la retrouver afin de la traduire devant le tribunal militaire. Tout au long de sa traque, il découvre les horreurs de cette guerre fratricide. Il prend peu à peu conscience qu'il est amoureux de celle qu'il est chargé de poursuivre, et découvre qu'elle aussi est amoureuse de lui.
Dans son journal, il relate au jour le jour des événements qui surviennent, note les réflexions qu'ils inspirent, évoque ses aspirations et ses rêveries...
1796, la paix est signée mais sa mise en application est confiée à ceux-là mêmes qui perpétrèrent les massacres.
Face à cette situation, les trois personnages principaux évolueront de façon différente.
Gaëlle reprendra la lutte, sachant qu'elle est désespérée et qu'elle la conduira au martyre.
Pour Gatary, ce sera le renoncement et le repli sur soi.
Vautrain tentera, lui, le grand écart: s'intégrer par mimétisme au contexte local, tenter de rapprocher les deux bords par l'éducation et la catharsis, prévenir les coups bas en provenance des deux bords.
Pour se doter des moyens de sa politique, il sera lui aussi conduit à recourir à la magouille et au meurtre.
Une évocation historique de ce conflit sera ainsi dessinée à travers l'évolution psychologique des personnages, face à la chronologie des événements.
Ce roman évoque une tranche d'histoire qui, aujourd'hui encore, affecte la mémoire collective des Vendéens.
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- Quel moyen avons-nous pour lutter contre ces abus, dans nos quartiers ? Qu'en est-il de ce que l'on appelle le "social" ? Passé à la trappe par l'argent ? David a toujours apporté aux autres son savoir pédagogique, construit avec Célestin Freinet. De retour à Paris après avoir enseigné à La Réunion et Madagascar, il crée un centre de formation d'animateurs pour permettre aux jeunes en décrochage scolaire d'acquérir une formation et un travail. Bien que cela ne soit pas son milieu de prédilection, il s'est laissé emporter par le défi : aller à la rencontre de ces jeunes des banlieues, dont on a souvent des images très négatives et violentes. Il réussit ensuite à travailler avec les porteurs d'innovations et de nouvelles approches dans leur domaine : tels que Lainé, les frères Oury, Deligny, Augusto Boal, Jacquard, Debord et Vainegem... et d'autres encore, tous des personnalités qui ont apporté une respiration dans ce siècle, déjà perverti par l'argent. Et maintenant, pourquoi ne les connait-on pas ? Du moins, pourquoi leurs propositions sont-elles enfouies dans l'histoire ? Qui connaît ces personnages, dans le public et même dans des formations professionnelles ? Le travail, le soin, les handicaps, l'éducation populaire... n'ont pas résisté à la fougue capitaliste et à l'abandon de l'histoire ! De belles rencontres, le quatrième volume de la saga de David, évoque avec justesse les différentes méthodes de pédagogie pour les enfants en difficulté. Alain Gaba nous offre ici un témoignage essentiel de son temps, tout en nous transmettant son savoir et en luttant contre des idées reçues.
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Dans le corps d'un autre ; comment la fibromyalgie a changé ma vie
De Coninck Daniel
- Societe Des Ecrivains
- 15 Décembre 2011
- 9782748371208
Cela fait longtemps que Daniel vit dans le corps d´un autre, un grand-père de quatre-vingts ans. Tout a commencé à ses vingt ans. De plus en plus fatigué, il dort beaucoup, mais ne récupère pas comme d´habitude. Il faudra attendre que son état se dégrade pendant quinze ans pour qu´un diagnostic soit enfin prononcé: fibromyalgie... Méconnue, la fibromyalgie touche pourtant plus de deux millions de personnes en France. En partageant cette quête au diagnostic et son combat quotidien, Daniel de Coninck nous fait découvrir ce mal encore flou aux yeux de nombreux médecins. Il livre un témoignage renversant mais édifiant, collant à la réalité du malade et riche de conseils pour enfin savoir faire face.
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1936, itinéraire d'un enfant espagnol
Mari-carmen Rejas
- Societe Des Ecrivains
- 15 Mars 2015
- 9782342034875
Comment, vivant à Madrid en 1936, Paco s'est-il retrouvé en Belgique en 1939 ? Fils de républicain espagnol, il doit fuir l'Espagne au moment de la guerre civile, alors qu'il a à peine dix ans. Avant de quitter son pays, il passe pratiquement trois ans dans ce qu'on appelle alors las colonias. Comme bon nombre d'enfants, il est envoyé avec ses soeurs au début de la guerre dans ces "lieux de vacances" afin de les protéger des bombardements et des atrocités d'un conflit armé qui s'annonce avec force...
Francisco Rejas a aujourd'hui quatre-vingt-cinq ans. Il en avait sept lorsqu'il fut séparé de ses parents... Il s'est confié à sa fille, dévoilant son incroyable parcours de niño de guerra. À travers ce témoignage poignant, grande et petite histoire s'entremêlent. Celle d'une famille, celle de l'Espagne entière. Celle de la guerre, de l'exil, du déracinement, mais aussi des retrouvailles. Une page de vie saisissante pour un indispensable devoir de mémoire.
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Odile Suganas tisse ici un univers où Éros et Thanatos se disputent et son corps et son âme. Des hauts et des bas vertigineux dans lesquels la poétesse, par une écriture épurée mais ensorcelante, nous entraîne irrésistiblement.
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Les malédictions s'ancrent souvent dans les amours contrariées. Celle qui devait frapper Armand de Milly, destiné à prendre la tête du navire fantôme. Le Brézé, n'échappe pas à la règle. Son pacte avec le Diable s'enracine ainsi dans son impossible mariage avec Senta, fille de l'armateur Erik Laksen, promise dont il est séparé après sa chute au sein d'un traquenard. En raison d'une accusation de meurtre et de viles tractations qui le propulsent du statut de capitaine à celui, nettement moins noble, de galérien. Un contrat qu'il passe avec Satan, in extremis, après son échappée et sa montée sur Le Brézé pris en pleine tempête, afin de sauver sa vie et celle de son équipage. Un contrat qui se moquera du temps et des générations qui passent, et que son lointain descendant, Marc, se verra contraint de lever ou relever.
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Une même histoire pour deux traitements différents. Neuf films et huit romans qui les ont inspirés sont analysés et comparés dans ce livre : "L'Ange Bleu" (H. Mann - Sternberg), "Dr Jekyll et Mr Hyde" (Stevenson - Mamoulian et Fleming), "Pépé le Moko" (Ashelbé - Duvivier), "Panique" (Simenon - Duvivier), "Les Forbans de la nuit" (Kersh - Dassin), "L'Inconnu du Nord-Express" (Highsmith - Hitchcock), "Touchez pas au grisbi" (Simonin - Becker), "À l'est d'Éden" (Steinbeck - Kazan). Des oeuvres qui, selon la formule de Malraux, "rusent avec le mythe". Difficile, souvent dépréciée, parfois acclamée, l'adaptation cinématographique reste fascinante. En étudiant les rapports et les divergences qui se créent entre la littérature et son passage à l'écran, André Nolat se livre à une analyse aussi passionnée que passionnante de la démarche créatrice et narrative. D'un art à l'autre, d'un conteur à l'autre, il nous embarque pour un voyage à travers des classiques de l'âge d'or qui ravira à la fois lecteurs et spectateurs.
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« Ces combats quotidiens l'épuisaient et il se demanda combien de temps encore il allait pouvoir supporter un calvaire qui ne cesserait qu'avec l'arrivée des prochains congés. De plus, il savait qu'en rentrant chez lui, il n'avait plus personne à qui parler, plus personne à qui il pourrait confier ses tourments. Il trouva cela très dur les premiers temps, puis il s'habitua peu à peu à rester seul avec lui-même dans le silence de son appartement vide. La routine reprit ses droits et les mois passèrent, tous pareils, rythmés par les cent kilomètres de route, les journées interminables et les nuits sans sommeil pendant lesquelles il revivait en pensée les instants les plus marquants que ses adorables élèves lui avaient fait endurer dans la cruauté innocente qui était la leur. L'année scolaire se termina comme elle avait commencé, c'est-à-dire mal, les élèves devenant de plus en plus insupportables à la perspective des vacances toutes proches. Chaque soir, en rentrant, il se disait qu'il allait tout envoyer promener et quitter ce métier infernal. » Entre Maxime, professeur fraîchement célibataire, et le monde, un écart se creuse irrésistiblement, fatalement... et il ne cessera de s'élargir, de s'approfondir, à mesure que ses relations humaines s'avéreront toujours insatisfaisantes, toujours décevantes. Une béance de laquelle naîtront une nausée du monde, un dégoût des hommes, mais aussi la violence... oeuvre au noir qui sonde l'âme résignée et abattue d'un homme qui n'en peut plus de ses semblables, le roman de P. Gaillard tend par la même occasion à la société un miroir dérangeant, voire terrible.
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Depuis plus de deux siècles, la légende et les rumeurs consacrées à la terrible bête du Vivarais vont bon train. Si pour la plupart des habitants de l'Ardèche il s'agit là d'un mythe, les esprits commencent à s'échauffer lorsqu'une nuit, un crime mystérieux a lieu dans une grotte de la région. Sauvé in extremis, Charles prétend avoir été attaqué par un monstre. Au même moment, dans le Massachusetts, deux témoins sont formels: ils ont vu la bête rôder et affirment en avoir la preuve filmée. Des deux côtés de l'Atlantique, tous s'unissent pour mener l'enquête. De révélations incroyables en événements inattendus, Nicolas, Bob et leurs compagnons s'aventurent au-delà des sentiers battus. au péril de leur vie.
Ce roman mêlant enquête policière et événements mystérieux nous plonge dans un univers à mi-chemin entre la réalité et la magie. Grâce à un style très agréable et à une trame bien menée, Édouard Pailhès parvient à tenir le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. De rebondissements en révélations des plus incroyables, le voile est peu à peu levé sur les secrets régnant autour de la terrible bête du Vivarais. Un moment de lecture intense qui fait parfois froid dans le dos!
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« Avoir emmagasiné tant de mots
Toute cette mémoire compressée
Dans les têtes que les barreaux serrent
Avoir vécu au moins une vie
Et en vivre plusieurs ici privé
Pour n'en choisir qu'une seule
Celle de la sortie
Celle des mots libres »
Ici s'exprime véritablement la pensée vivante et foisonnante de Jo Ros. Une pensée jaillissant au fil de la plume, et accompagnée de dessins tout aussi spontanés. Écrit dans une langue choisie et recherchée, Il reste peu de temps nous permet de suivre le processus créatif de l'auteur, où le rêve se mêle à la réalité, où les mots prennent vie. -
« Marchez votre vie, Le long d'un infini... Coulez votre temps, Dans l'âme de vos élans ! Prenez et tenez bien, Vos bonheurs et vos liens, Serrez-les contre vous, Jusqu'à tout l'autre bout ! Chantez, parlez, riez, Et posez votre nez, Sur les saveurs d'amour, Fidèles liens de toujours ! » Véritable hymne à la vie, cette "Balade verticale" est un condensé de sagesse et d'exaltation où l'auteur puise son élan dans une âme à jamais rock'n'roll. Artiste complet, ce musicien confie dans ce quatrième recueil de poésie sa soif de partage, d'amitié et d'amour, nous invitant à savourer pleinement l'instant présent.
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Cet autre qui grandissait en moi Tome 1
Alexis Hayden, José-rené Mora
- Publibook
- 30 Octobre 2012
- 9782748394917
«Nous méritons toutes nos rencontres, disait Mauriac, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer...» Bonnes ou mauvaises, que nous en comprenions ou non le sens et la portée, il est évident qu'elles nous préparent à vivre les suivantes. Kévin méritait-il Jérémy, et inversement? Se seraient-ils trouvés s'ils ne s'étaient pas cherchés? Toutes ces questions, les deux adolescents se les posent. Ces sursauts désespérés et inutiles, pour lutter contre eux-mêmes, contre l'impossible, contre la fatalité, seront-ils destructeurs et plus forts que leur amour?
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Passé un cap, hormis quelques exceptions télévisuelles, certaines personnes disparaissent. Licenciées en raison de leur âge. Parties, sur la pointe des pieds, vers une retraite que l'on dit bien méritée. Issus d'un vivier inépuisable, les jeunes prennent ainsi leur place, trustent le marché de l'emploi, les médias, les écrans. Fatalité que cela ? Sort commun auquel nous n'échapperons pas ? Les seniors n'auraient-ils plus rien à faire une fois un âge canonique atteint ? N'est-ce pas là mésestimer les pouvoirs de réinvention et de métamorphose qui nous constituent tous ? N'est-ce pas nous inciter à devenir de petits vieux hypocondriaques, égocentriques, usés jusqu'à la trame, qui n'auraient plus rien à partager, construire et défendre ? Absolument, répond Henry Chapier qui brise ici cette conception illusoire du vieillir pour mieux souligner la maturation d'esprits qui, par-delà les générations, doivent apprendre une nouvelle forme de solidarité.
Vieillir n'est pas entrer dans l'antichambre de la mort. Il n'est pas question de se résigner, de démissionner, d'accepter la dissolution de son corps et de son esprit dans l'oubli. Dans la mesure où notre existence ne se découpe pas en phases nettes et délimitées, dans la mesure où nos jours se fondent les uns dans les autres et se stratifient, il existe une proximité de la maturité et de la jeunesse. Un filon ténu qui les relie. Un souffle qui a perduré sous les assauts du réel et qu'il nous faut entretenir ou raviver. Afin de conserver l'envie de dévorer le monde, d'en être un acteur et non un spectateur, afin de le marquer durablement de son empreinte, par-delà les codes que nous impose a société. Une philosophie de la curiosité et du lien intergénérationnel que chante, avec un soupçon d'insolence adolescente, Henry Chapier. -
Juive catholique copte et française
Judith Loeb Mansour
- Societe Des Ecrivains
- 27 Mai 2011
- 9782748363784
"« J'ai réalisé qu'en fait la vie de chacun est un roman. Notamment par mon travail de médecin, je rencontre beaucoup de gens et je suis impressionnée de voir combien la vie de chacun est particulière et riche. Puisque je me sens appelée à écrire ma vie, il faut s'y tenir, ne pas s'échapper sous prétexte que tout le monde pourrait écrire sur sa vie et que tout le monde ne le fait pas ! » Judith est femme de coeur et de foi. Sa trajectoire, elle l'a soumis premièrement à ces deux moteurs, cherchant d'abord en ellemême la paix et la sérénité. Certes, le début du chemin ne fut pas simple ; mais quelle jeunesse est aisée ? Certes, il y eut des turbulences, des relations vouées à l'échec, des épreuves sur soi à remporter ; mais patiemment, Judith trouva sa voie. Tout d'abord vers le christianisme, elle qui est née dans le judaïsme ; ensuite vers Ayman, l'homme qu'elle a épousé au prix d'un parcours du combattant. Deux destinations peut-être pas si éloignées l'une de l'autre, pour une existence à la frontière des religions, opiniâtre, aujourd'hui épanouie, relatée au sein de cette chaleureuse et humble autobiographie"
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À la veille de l'anniversaire du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale, cet ouvrage étudie le parcours des combattants israélites d'un régiment de Provence, le 112e régiment d'infanterie, qui tenait avant la guerre garnison à Antibes puis à Toulon. Qui donc étaient ces poilus juifs de ce régiment de Provence ? À quelles batailles de la Grande Guerre ont-ils participé ? Comment pratiquaient-ils leur religion sur le front ? Quelle était la part de l'antisémitisme au sein du régiment durant le conflit ? Cet ouvrage décrit la situation des Juifs en France avant-guerre puis donne un aperçu historique du régiment tout en accentuant la démarche avec des conscrits israélites dont René Cassin deviendra la personnalité la plus célèbre. Se penchant plus près sur l'expérience personnelle de ces hommes, Olivier Gaget restitue avec soin la biographie d'officiers, parmi lesquels le député Maurice Bokanowski, mais aussi les impressions de trois combattants, analysées ici grâce aux témoignages uniques de leurs journaux de guerre. Des recherches formidablement documentées pour un indispensable devoir de mémoire.
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18 heures Je m'apprête à rentrer chez moi. Dans le couloir, Fatoumata me regarde enfiler mon manteau. - Maîtresse, tu t'en vas déjà? Tu pars à ton travail ? Demain, dans le noir, à l'heure de la sieste de mes élèves, assise par terre entre deux petits lits, je noterai cette perle. Elle enrichira mon journal de bord débuté le jour de la rentrée des classes. Une année en petite section de maternelle. Au jour le jour, avec Tso-Lin, Milo, Lilou, Moussa et les autres. Une année de rire, de doute, de joie, de ras-le-bol, d'émotion et de tendresse. - Maîtresse ? - Oui Fatou ? - J'veux pas que tu t'en partes.
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Toute de noir vécue ; violée par sa mère
Catherine Salvadori
- Mon Petit Editeur
- 19 Octobre 2016
- 9782342057089
Née en 1957 dans une famille d'artistes de l'aristocratie arménienne, Catherine grandit entre non-dits et secret. Son enfance traumatisée par une mère déficiente et toxique et la mort prématurée de son père ont pour conséquence une vertigineuse descente aux enfers : maltraitance, viols, héroïne et incarcération se succèdent jusqu'à la rencontre avec une psychanalyse libératrice.
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Une jeune fille de Fontenay-le-Comte dans la tourmente révolutionnaire Tome 2 ; ou la petite émigrée de Lassay
Olivier Beaurain
- Publibook
- 2 Juillet 2019
- 9782342166842
« Un silence de quelques secondes suit l'intervention de Françoise ; tous semblent méditer ce que la jeune fille vient de dire. C'est le baron Dominique qui rompt ce silence inhabituel tandis que la jeune Françoise baisse la tête, pleine de confusion, attendant un verdict réprobateur en réponse à sa hardiesse peut-être trop aventureuse dans le propos ! » La suite attendue d'Une jeune fille de Fontenay-le-Comte dans la Tourmente révolutionnaire de Claude Olivier Beaurain débute un certain 5 mai 1789. Nos héros, illustres ou inconnus, tels que Louis XVI, Marie-Antoinette ou encore François Bouron et le baron Duchesne de Denant, se retrouvent à l'occasion de l'ouverture des états généraux de Versailles. Le second volume de cette épopée nous fait revivre le destin chaotique de la France, en passant par la prise de la Bastille ou La Terreur. Notre Petite Émigrée de Lassay se retrouvera une nouvelle au coeur de ses événements. Connaîtra-t-elle enfin la paix ? Toujours aussi complet et minutieux, le roman de Claude Olivier Beaurain est une lecture essentielle pour tous les amoureux d'Histoire et d'aventures.
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« Vous voyez mes mains ? Je vais les laisser bien à plat pour ne pas être tentée de les mettre sur votre petite gueule... » Depuis qu'elle est au chômage Gwladys ne se reconnaît plus ; elle si respectueuse, si polie, devient agressive, se fâche avec son compagnon, ses amies, rate les rares entretiens d'embauche qu'elle décroche et est obligée d'avaler tous les soirs une dose de whisky pour réussir à s'endormir. Elle se réfugie dans les bras du beau Stan pour se prouver qu'elle peut encore plaire à un homme à défaut de séduire une entreprise et finit un soir au commissariat pour avoir voulu dénoncer, à sa façon, un système dont elle se sent prisonnière. Heureusement, elle a ses trois copines chômeuses qu'elle n'aurait jamais rencontrées sans cette formation d'anglais car tout les oppose : leur âge, leur milieu social et leur parcours ; pourtant elles vont s'apprivoiser, se soutenir, pleurer et rire ensemble. Elle a aussi Léo, son fils, pour qui elle refuse de baisser les bras et grâce à qui elle va se découvrir un talent. Plus qu'une compensation, cette découverte va devenir une véritable thérapie et peu à peu lui ouvrir de nouveaux horizons.